🐾 “Entre l’adoption et l’euthanasie : le prix de nos failles humaines”
- Steve - Ani'coach
- 28 oct.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 1 nov.

🐾 De l’adoption à l’euthanasie : tout ce qu’il y a entre les deux
Entre ces deux extrêmes, il y a tout ce qui fait une vie :de l’amour, de la fatigue, des maladresses, des apprentissages, de la joie… et parfois, de l’abandon.
Dans mon métier, j’ai accompagné des familles, des chiens, des chats. Et parfois, j’ai vu arriver la fin. Pas celle de la vieillesse tranquille, mais celle décidée par l’humain — épuisé, dépassé, désaligné.
Ces décisions-là me marquent à chaque fois, parce qu’au fond, c’est toujours le chien qui paye. Toujours lui qui absorbe nos déséquilibres, nos incohérences, nos émotions que nous ne savons plus gérer.
🌙 L’expérience de l’euthanasie « juste »
Je connais aussi la douleur de l’euthanasie nécessaire, celle qui met fin à la souffrance, qui libère un corps et une âme trop éprouvés.
J’en ai connu plusieurs dans ma vie.
Mais deux d’entre elles ont été particulièrement injustes dans leur timing : deux départs prématurés, deux déchirures qui laissent une empreinte durable.
SSya d’abord — notre première binôme, celle qui a eu sa place dans nos vies, dans notre famille, et même à nos côtés professionnellement.
Sya souffrait d’une maladie incurable qui dégradait son état chaque semaine un peu plus.
La voir partir a été un déchirement, mais nous l’avons accompagnée jusqu’au bout : les yeux dans les yeux, la main posée, la voix douce.
C’était dur. Injuste.
Mais c’était un choix d’amour, de respect et de responsabilité. ❤️
Et puis il y a eu Titus, à six ans à peine.
Un chien encore jeune, plein d’énergie, mais frappé par des problèmes de santé qu’on ne pouvait plus combattre.
Là encore, nous avons dû faire ce choix.
L’accompagner. Être présents.
Parce que, pour nous, on leur doit ça : notre présence, notre regard, notre main, notre gratitude. 🙏
💔 L’incompréhension face à l’abandon
C’est justement pour cela que je n’arrive pas à comprendre comment on peut laisser partir un animal, seul, comme on dépose un fardeau dont on ne veut plus.
Qu’il s’agisse d’un chien, d’un chat, ou de tout autre compagnon de vie… je ne le comprends pas.
J’ai dû faire partir deux chiens trop tôt, et je sais ce que c’est que d’assumer cette responsabilité jusqu’à la dernière respiration.
Alors quand j’entends qu’on “ne peut pas y assister”, qu’on “n’a plus la force”, j’entends surtout la douleur humaine qui n’a pas su se transformer en courage.
Ce moment-là, celui où la vie s’éteint, devrait être un moment d’accompagnement, pas d’abandon. 🌫️
🐕🦺 Quand le professionnel devient témoin impuissant
Depuis que j’exerce ce métier, j’ai été confronté à d’autres départs.
Des chiens dont les familles ont choisi l’euthanasie sans même que je puisse les revoir, ou évaluer la situation une dernière fois.
Certains avaient encore des chemins possibles, d’autres peut-être pas.
Mais je n’ai jamais eu la main.
Les décisions se prennent entre l’humain et le vétérinaire — souvent dans l’urgence, parfois dans la confusion — et nous, professionnels du comportement, restons là, spectateurs impuissants, avec cette sensation d’inachevé et de vide.
C’est un sentiment difficile à décrire.
Parce qu’on porte la connaissance, l’expérience, la vision globale du lien…et malgré tout, parfois, on regarde s’éteindre une vie qu’on aurait voulu sauver autrement. 🕯️
⚖️ Le vrai combat à mener
Je ne dis pas que toutes les euthanasies sont injustifiées.
Certaines sont nécessaires, apaisantes, respectueuses.
Mais quand la cause n’est ni la douleur ni la maladie,
quand c’est la peur, la lassitude ou le découragement qui prennent le dessus,
alors je pense qu’il y a d’abord un combat à mener contre soi-même, avant de poser ce geste irréversible.
Parce qu’adopter un animal, ce n’est pas remplir un vide,
ce n’est pas un projet esthétique ni un coup de cœur passager.
C’est une promesse.
Un engagement moral, émotionnel, humain : être là, même quand c’est difficile.
Et surtout, être là jusqu’au bout. 🤝
🌱 Adopter : une responsabilité, pas une impulsion
Je crois profondément que l’adoption ne devrait jamais être une simple transaction.
Elle devrait être précédée d’une vraie réflexion, d’une analyse du profil, du mode de vie, de la capacité émotionnelle à accueillir un vivant.
Parce que sans respect, sans empathie, sans sensibilité,
il n’y a pas de relation durable, ni d’équilibre possible.
Et quand ces valeurs manquent,
c’est toujours l’animal qui paie le prix de nos failles. 🐾
« Entre l’adoption et l’euthanasie, il y a un monde. Ce monde, c’est celui de la relation — fragile, vivante, précieuse. Et c’est à nous de la préserver. »
Vous êtes en droit de demander les méthodes, l’approche de l’intervenant avec lequel vous souhaitez collaborer.
🧠 Vous avez le droit de savoir.
✅ Vous avez le droit de poser des questions.
✅ Le droit de comprendre l’approche de la personne avec qui vous allez collaborer.
✅ Le droit de choisir en conscience ce qui est le mieux pour votre compagnon.
Être un professionnel du comportement ne donne aucune légitimité à imposer quoi que ce soit. Et non, toutes les méthodes “positives” ne se valent pas. (👀 mais ça, c’est un autre débat…)
🔎 Discutez. Informez-vous. Parce que vous êtes les décideurs de la relation que vous construisez avec votre animal.
Je suis à votre disposition et serai ravi de pouvoir vous aider. En attendant, rien n'est une fatalité, il n'y a pas de magie, juste le fruit d'un travail et d'une collaboration pour retrouver ou créer (si c’est un chiot) une relation harmonieuse avec votre compagnon.
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